La conversation vivante pages 41-50

Le texte de l’émission « La conscience et la Personnalité. De l'inéluctablement mort vers l'éternellement vivant », sous la rédaction d’Anastassia Novykh. (Annotation, les abréviations dans le texte: Animatrice Tatiana - T, Igor Mikhaïlovitch Danilov - IM, Jeanna - J, Volodia - V, Andrey - A).

02:18:43 - 03:01:30

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T : Igor Mikhaïlovitch, qu’est-ce que les gens ne voient pas ? Qu’est-ce qu’il leur arrive tout de même globalement ?

IM : Voici une bonne question : « Qu’est-ce que les gens ne voient pas ? ». Les gens ne voient rien du tout. En réalité, si l’on considère l’être humain en tant que Personnalité, comme un spectateur présent dans le théâtre de la vie, alors il ne voit pas ce qui est le plus important. Les gens ne voient pas qu’ils sont la Personnalité. Et ils ne voient et ne comprennent pas qu’ils peuvent réellement devenir immortels. Ils ne voient et ne comprennent pas ce qui est élémentaire – ce pour quoi ils sont ici, la chose la plus simple – dans la compréhension du sens de leur existence.

En quoi placent-ils leur espérance ? En quelque chose d’habituel : ce à quoi ils ont été habitués depuis leur enfance, ce qui leur a été enseigné. Cependant, que leur a-t-on appris ? A être intelligents, à écouter la conscience, à être futés, à vivre, à survivre. Mais à vivre et à survivre où ? En cela réside la bonne directive : survivre. Là encore, vivre c’est juste. Et bien vivre est juste aussi. Mais vivre où ? La Vie éternelle est substituée par une existence temporaire. Et qu’arrive-t-il à l’être humain ? Il est comme un aveugle. Et ce que lui montre sa conscience… C’est vrai, elle lui montre : « Voici un arbre ». La personne est venue, l’a touché, c’est un arbre. « Voici une pierre ». Elle est venue, l’a touchée, oui, c’est une pierre. Elle [la personne] peut la soulever, elle est lourde. Et la conscience dit : « Peux-tu réellement débattre à ce propos ? Et de plus la science confirme cela. Alors que vous parlez de je-ne-sais-quelles questions spirituelles ».

Mais qui confirme ? Et à travers quoi cela se confirme ? A travers la conscience. Et qu’est-ce que la conscience ? Et l’être humain croit justement que la conscience, c’est lui. Mais l’est-il réellement ? Et c’est cela le plus grand mystère et la plus grande faiblesse de celui qui est nommé le diable ou le système. C’est en cela que se trouve la faiblesse.

Beaucoup de gens affirment que la force de satan réside précisément dans le fait qu’il a pu prouver qu’il n’existe pas. Tandis que tout être humain qui est engagé sur le chemin spirituel, qui a commencé à goûter à toutes les complexités de cette voie, toute sa simplicité et sa beauté, alors la première chose qu’il voit est que la conscience n’est pas sienne, et ne le sert pas. Et la conscience, c’est justement un dictateur, c’est justement une partie du système qui le manipule et qui fait de lui un esclave, en tant que Personnalité. C’est en cela que réside le sens.

Cependant, pour que l’être humain puisse le voir, il doit avant tout, avoir une soif de liberté intérieure. Ce n’est pas vouloir, ni désirer, mais avoir soif. Ça doit être un besoin pour lui. Et c’est seulement lorsqu’il ressent ce besoin, que l’être humain peut surmonter ce chemin. Mais s’il « veut » et « désire », alors tous «les je veux et je désire » passent tout de même par la conscience. Lorsqu’il fait traverser toute son expérience du « chemin spirituel » (nous l’appellerons ainsi, entre guillemets) par sa conscience, sera-t-il capable d’arriver à quoi que ce soit ?

Vous aussi vous pataugez dans cela. Alors, comment c’était ? Est-il possible d’obtenir quoi que ce soit à travers la conscience ? Rien. Car elle fera tout pour que tu n’avances pas. Pourquoi ? Car, encore une fois, les lois de la matière sont : « commande et exerce ton pouvoir », « possède au moins temporairement, mais possède, c’est bien mieux que de ne rien posséder, ici dans le monde matériel ».

J : Oui, et si la conscience perd le pouvoir sur la Personnalité, alors tout simplement elle ne pourra pas survivre. Et là se passe une telle chose, il est très important de le comprendre, que même après qu’une personne se soit libérée spirituellement durant sa vie, alors la conscience reste tout de même avec elle dans un ensemble combiné avec le corps. Mais en même temps, lorsque tu atteins réellement cette liberté intérieure, lorsque tu ressens réellement le monde Spirituel et tu vis par lui en chaque journée, il devient une partie intégrante de ta vie. Et, bien entendu, cela devient très simple de contrôler ta conscience. Il est compréhensible que la conscience continue son agression par rapport à toi en tant que Personnalité, elle essaie tout de même par de tels scénarios stéréotypés d’imposer ses programmes. Cependant, la Personnalité, comprend déjà cela, en quoi réside la Vérité. Et c’est en cela que réside le sens. Il est nécessaire de préciser que la conscience attaque bien moins car ce processus devient simplement désavantageux, déficitaire pour la conscience.

Et lorsque le corps parvient à la fin de ses jours terrestres, alors une Personnalité libre qui a déjà atteint une libération spirituelle déjà durant la vie du corps, retourne simplement à sa Maison Natale, elle retourne au monde Spirituel. Et la conscience arrête son existence pour toujours. Et c’est justement pourquoi, lorsqu’une Personnalité aspire, lorsqu’elle ressent ces élans intérieurs, lorsqu’elle répond véritablement à l’appel intérieur, à l’Amour de l’âme, aux sentiments venant de l’âme, c’est exactement pour ça que, lorsque tu te libères spirituellement, la conscience le sait, et est très effrayée par la mort physique du corps car ce processus pour elle ainsi que pour le corps physique, c’est simplement la mort.

IM : Au sens propre, oui. Cette partie du système qui est appelée la conscience de l’être humain, son existence s’arrête en réalité après la mort du corps de l’être humain qui s’est libéré spirituellement. Mais elle perd aussi son pouvoir sur l’être humain, lorsque l’être humain atteint la liberté spirituelle au cours de sa vie, c’est-à-dire qu’il devient libre, le sens de la liberté est contenu en cela. Il est libre ! C’est-à-dire qu’il contrôle sa conscience.

N’importe quel être humain peut dire : « Je contrôle ma conscience. Puisque c’est ma conscience. Je fais tout ce que je veux». Nous avons beaucoup parlé de ça. Là, assieds-toi avec un stylo et un bout de papier et écris tout ce qu’elle te montre et te raconte. Puis lis et regarde : est-ce que c’est bien toi qui voulais cela ? As-tu commandé ces pensées ? As-tu commandé ces désires ? Et pourquoi se passe-t-il tout cela ?

T : C’est un très bon conseil pratique lorsque la conscience essaie de t’ensevelir sous la tridimensionnalité, ça aide beaucoup à sortir de cet état de rétrécissement de l’attention et à prendre conscience de qui tu es. J’écris pour moi-même comme vous l’avez dit, comme vous l’avez conseillé : tout comme ça l’est réellement, juste pour moi, sans enjolivement, sans aucun énoncé de la logique. Sinon, comme vous l’avez si justement souligné à l’époque, quand tu sais que quelqu’un va lire cela, alors la conscience commence à fervemment enjoliver le texte pour que personne ne puisse penser du mal de toi, plus précisément de ta conscience. C’est-à-dire qu’il n’y a pas d’honnêteté comme lorsque tu l’écris juste pour toi, comme on dit, pour la pureté de l’expérimentation.

Et lorsque j’écris ainsi honnêtement tout ce qui tourne dans les pensées, et puis que je le lis à moi-même, alors c’est évident que la conscience t’inflige un espèce de délire d’un animal malade : un manuel de tromperie, de mensonge et de diffamation de la conscience. Une publicité fragmentée de l’égoïsme de la conscience mélangé à des anxiétés émotionnelles obsessives, une sous-estimation de ton importance, un seul et les mêmes fragments du passé mélangés avec des fragments de l’information de la journée. Bon, c’est juste une espèce de bouillie. Et dans tout cela, les sujets sont différents, mais le sens est le même… D’une manière générale, c’est un délire qui se répète de façon stéréotypée jour après jour. Juste un show de singes. Et la psychologie moderne est loin de résoudre ces problèmes…

IM : Oui, il est possible d’essayer de prouver depuis la position de la psychologie, de la neurophysiologie et d’autres sciences pourquoi tout cela se déroule justement ainsi, pourquoi la conscience produit tantôt-ci…son schéma stéréotypé. Et la psychologie toute entière est construite sur les schémas stéréotypés de la conscience, bon, c’est pour que cela soit clair. Ils étudient ces schémas stéréotypés, ainsi que des techniques de manipulation à l’aide d’autres schémas stéréotypés par-dessus ces schémas stéréotypés. C’est-à-dire qu’encore une fois c’est le même bâton, mais simplement avec l’autre extrémité.

SOUS-TITRAGE VIDÉO :

De l’inévitablement mort vers l’éternellement vivant

J: Dans la vie de tous les jours dans la tridimensionnalité, la Personnalité entend toujours sa conscience. La Personnalité n’entend pas sa conscience seulement lorsqu’elle est entièrement réduite en esclavage à la conscience. Auquel cas, pour toi, la conscience semble être ce que tu es.

T : Oui, ça veut dire qu’une personne qui est déjà dans cet état que tu décris maintenant, elle est immuablement certaine qu’elle est ce que l’on appelle la conscience.

IM : C’est tout à fait juste.

T : Igor Mikhaïlovitch, il y a aussi un point intéressant  concernant le fait, que dans le fond, le système ne peut pas influencer la liberté de choix de l’être humain. Mais qu’est-ce qu’il fait ? Il (IM : il distrait) essaie de te susciter à…

IM : Il distrait. Et qu’est-ce qu’une suscitation ? Une suscitation est une imposition. L’imposition d’une forme, d’une image. C’est l’incitation du désir. C’est encore une fois un jeu basé sur quoi ? Sur l’égoïsme, avant tout. Il s’agit de l’individualisation d’un individu, disons ainsi, déjà existant. C’est-à-dire : « C’est toi ! Tu es distinct… Tu es voire plus, eh bien sûr… Et tout doit tourner pour toi, doit tourner autour de toi ». Bien, que cela  tourne. Et est-ce pour longtemps ? Et pourtant le temps passe si vite que lorsque tu regardes, tout est déjà fini, a arrêté de tourner. Qu’en est-il de demain ? Alors que tu n’as plus de demain. C’est en cela que réside le sens. Mais c’est bien de comprendre à partir d’une position où tu n’as pas seulement demain, mais tu as l’Éternité devant toi, alors chaque jour est compréhensible pour toi, que cela n’est rien.

Tandis que pour un être humain mortel qui vit par la conscience… (Encore une fois, je souligne, le mortel. Pourquoi mortel ? Car il est en réalité mortel). Alors pour lui, chaque jour c’est une vie. La conscience s’accroche à chaque jour, et essaie de le rendre plus agité, chargé. Mais là certains diront : « Comment cela pourrait être agité, chargé si je n’ai rien fait ? » C’est précisément dans l’inaction,  dans les pleurnichements, dans l’apathie, c’est dans cela que se manifeste l’agitation de la conscience.

Voici par exemple une personne, comme on dit, qui a une baisse de forces, n’a pas d’humeur, ou elle est en dépression. Qu’est-ce que la dépression quand on démêle ? Est-ce qu’elle peut globalement exister ? Non, elle ne peut pas. Alors qu’est-ce qu’une dépression ? C’est une partie de l’égoïsme ou une des formes de manipulation de la personne elle-même. La conscience lui dicte simplement, et à ce moment-là, elle [la personne] est dans des sentiments extrêmement négatifs émotionnels.

T : Une posture de victime…

IM : Une posture de victime… Où est-ce que la personne place son attention ? Constamment en son offense. Qu’arrivera-t-il à cette personne ? C’est pareil qu’une vache qui est très peu nourrie mais constamment traitée du matin au soir, chaque goutte est extraite : l’organisme n’a pas encore eu le temps de régénérer du lait alors qu’elle est déjà traitée. Et bien, c’est précisément cela ces états dépressifs, ou, au contraire, extrêmement gais, c’est seulement de la manipulation. Mais y a-t-il quelque chose de vrai derrière ça ? Non. C’est vide. C’est-à-dire que si l’on regarde l’essence, cela est vide.

Et qu’est-ce que le bonheur véritable, une vie véritable depuis la position de la vie spirituelle, lorsqu’une personne entre en contact avec la Vérité ? C’est… Là encore, peut-il-y avoir une notion comme la dépression ? C’est ridicule. Peut-il même y avoir de la mauvaise humeur ? C’est comique. Oui, le corps peut paraître fatigué, triste, mais que se passe-t-il intérieurement avec la personne ?

J : Oui, on vit là-bas par l’Esprit. Voilà le corps est fatigué, mais l’Esprit fait naître la joie à l’intérieur.

IM : Pourquoi le Saint Esprit ? Car c’est joyeux avec lui, c’est Saint, c’est la Fête. L’Esprit de fête, on peut appeler cela ainsi parce c’est toujours la Fête. Qu’est-ce qui peut y avoir de mieux ? Absolument rien. Y-a-t-il quelque chose qui puisse remplacer ne serait-ce qu’un instant là-bas par une chose terrestre ? Rien du tout. C’est pourquoi, lorsque l’être humain est réellement entré en contact avec le monde de l’au-delà, il ne fait plus d’absurdités. Il s’efforce déjà, même si c’est parfois de travers, même si c’est par la conscience, mais il escalade vers cela. Lorsqu’il est entré en contact, non pas avec un reflet, disons, avec des ombres de cet état, ce qui est tout de même remarquable, mais quand, je veux dire, c’est déjà véritablement… alors il est impossible de le remplacer avec quoi que ce soit d’autre.

J : Oui, même un exemple en pratique, lorsque tu es très fatigué physiquement, peut-être que tu as peu dormi et a passé toute la journée à faire des efforts physiques (IM : Mais c’est un problème du corps…), et à un moment donné tu comprends que cela ne te distrait en aucun cas de ce qui est à l’intérieur. Au contraire, tu intensifies ces sentiments…

T : Tu es content que le corps soit occupé, que le cerveau soit occupé et ne dérange pas la Personnalité (IM : de Vivre) dans le Monde Spirituel.

J : Tu utilises même le malaise au bénéfice de ton état spirituel. Mais admettons que le corps est anxieux pour sa santé. Mais toi, tu comprends que tu n’es pas le corps…

IM : Le corps est anxieux pour la santé, la détente, mais tu ne t’inquiètes pas pour ça.

T : Oui, une détente venant de l’orgueil et une photographie en souvenir pour ton égoïsme – cela ne t’inquiète plus car c’est une illusion d’hier.

IM : Lorsque la Personnalité acquiert ce qu’elle doit acquérir - le Monde Spirituel - elle se libère de ces illusions. Il est clair qu’elle grandit, elle explore le monde. Mais, dans tous les cas, elle commence à voir le monde tel qu’il est. Et la tridimensionnalité ce n’est pas la dimension la plus intéressante pour l’exploration, disons ainsi, je veux dire pour une Personnalité spirituelle. Parce que justement la force d’attention se transfère déjà dans un rapport de 70 % à 30 % pour ce qui ne concerne pas le monde matériel.

VIDÉO №7

La vidéo explique comment le système utilise les médias pour augmenter l’influence de la conscience sur la Personnalité. La manipulation, l’illusion, des tactiques de contrôle psychologiques cachées et de manipulation, la force des mots, des phrases et des fausses promesses, la séduction des contradicteurs et la prise de bénéfices, la psychologie des masses, la magie des ventes, le miracle de manipuler l’interlocuteur à son insu, la stratégie psychologique d’achat par impulsion involontaire, c’est cela et bien plus encore qui transforme un être humain en un esclave de la conscience et éveille tout ce qui est le plus vil en lui.

Mais cela pourrait-il être différent ? Oui, cela pourrait. L’information qui encourage l’être humain à travailler sur lui, à étudier le système. Ça permet de comprendre en quoi se distingue la Personnalité de la conscience, comment se libérer de l’esclavage de la conscience et acquérir la liberté, comment Vivre par l’Esprit. Cela relate l’expérience et la pratique à partir de l’histoire spirituelle de l’humanité. Les meilleurs exemples d’Amour Spirituel, l’opinion des gens à travers le monde en ce qui concerne le besoin de vivre par les sentiments profonds, de l’importance de la Vie par le monde Spirituel. Toute cette information crée des conditions pour que l’Humain devienne libre et heureux. Le choix appartient à l’Humain!

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IM : A quoi la science moderne en est-elle arrivée ? Ceux qui sont intéressés peuvent trouver toute  cette information par eux-mêmes (maintenant il y a un accès libre à beaucoup d’études) et s’assurer seuls que les gens qui commencent à étudier la manière dont la conscience fonctionne et ce que c’est, ils en arrivent à la compréhension que ce n’est pas l’être humain qui contrôle la conscience, mais en réalité c’est la conscience, c’est quelque chose d’étranger qui le [l’être humain] manipule et le contrôle.

J : Plus encore, cela crée aussi une illusion justement pour une Personnalité particulière. (IM : Évidement, bien sûr). C’est-à-dire que l’être humain voit seulement 10 %, et les 90 % restants, comme la science l’affirme de nos jours… que 10 % c’est le cerveau qui perçoit…

IM : La conscience, pas le cerveau. (J : Oui, la conscience…) Le cerveau perçoit ce que la conscience lui donne, et encore une fois, dans la mesure de sa fonctionnalité, pas plus. Et la conscience, oui, c’est le manipulateur principal. La plus grande partie de l’information passe seulement à côté la Personnalité. Elle ne parvient pas du tout la Personnalité.

J : C’est vrai… Au passage, un autre point important concernant l’expérience pratique de l’étude de la conscience : la conscience présente l’information à la Personnalité comme une réponse déjà toute prête, c’est-à-dire, absolument sans appuyer par les faits. Et elle essaie toujours d’instiller, elle essaie d’introduire certaines conclusions pré-faites à la Personnalité. Mais la conscience est effrayée par les faits et par la pratique.

IM : Oui, c’est juste. Encore une fois, prenons un artiste sur la scène. Que voyons-nous? Le fait qu’il soit sur la scène et joue un certain de rôle. Mais toute la vie de l’artiste reste en dehors de la scène… Et bien, tout se répète d’une façon fractale dans ce monde matériel. Un exemple intéressant, mais nous ne citerons pas les noms. Un camarade a joué le rôle du roi Salomon au théâtre. Beaucoup de gens admiraient son jeu et percevaient l’acteur aussi sage que le roi Salomon lui-même, tellement persuasivement il jouait ce rôle. Alors que dans la vie il est un alcoolique ordinaire. Et voilà la justice.

T : Le roi…

IM : En voilà un roi. Mais les gens le percevaient presque au niveau du subconscient comme Salomon lui-même.

T : Oui, la conscience fait faux bond à l’être humain lorsqu’il vit par les normes matérielles. Et elle joue simplement avec lui comme un chat avec une souris. Le résultat de ce jeu, au fond, est inéluctablement connu. Et tout est, évidemment, mêlé à l’orgueil humain.

IM : Ce qui est aussi assez intéressant et probant par rapport au fait que la conscience ne fait que jouer avec nous… Beaucoup de personnes étudient le cerveau et essaient d’y trouver la conscience. Pourtant le cerveau est déjà une conséquence, non pas une cause. Et voici un exemple simple. Lorsqu’une personne voit en réel une quelconque action, alors, si l’on examine son cerveau au même moment sur un équipement IRM, certains de ses neurones s’agitent. Et si une personne imagine simplement une action, alors il y a l’agitation des mêmes neurones. C’est-à-dire que la conscience ne distingue pas une illusion d’une autre. C’est aussi un point important. Pourquoi ? Car ce qui se passe dans la conscience humaine est une réalité pour la Personnalité.

J : Cela est très triste car si la Personnalité n’est pas libre spirituellement, alors la seule réalité qui existe pour elle est celle que la conscience Primaire lui montre.

IM : C’est absolument vrai… Par exemple, un rêve. Nous avons déjà parlé de cela, que durant un rêve, la personne se ressent elle-même comme étant dans la réalité. Elle ressent aussi bien la rigidité du matériel rigide et la souplesse de ce qui est souple, et elle ressent de l’eau comme de l’eau, du feu comme du feu. Cependant, c’est une illusion.

T : Igor Mikhaïlovitch, il y a un autre point intéressant, mais c’est déjà plus proche de la liberté de choix, que depuis les années 1970, des expérimentations ont été activement menées sur le plan de l’étude du fait que l’être humain a une liberté de choix ou pas. Et ces derniers temps, on promeut activement la position du fait que le cerveau prend une décision avant que l’être humain effectue certaines actions ou ait une prise de conscience de cette décision.

IM : Mais c’est vraiment ainsi. La conscience de l’être humain prend une décision bien avant qu’elle présente le résultat à la Personnalité, et, conformément, la Personnalité peut prendre conscience de cela. C’est-à-dire, il ressort que lors d’un conflit… par exemple, voilà nous commençons à débattre avec toi à propos de quelque chose, tandis que le résultat est déjà connu à nos consciences, mais nous continuons tout de même à débattre. Elles ont déjà décidé depuis longtemps qui gagnera. Et comment cela pourrait-il être autrement, si ta conscience, ma conscience et la conscience de tous ceux qui nous entendront s’ils le souhaitent, c’est une partie d’un seul tout. C’est comme jouer aux échecs avec soi-même : peu importe combien tu philosophailles, peu importe combien tu essaies de te duper, tu gagneras tout de même, en revanche c’est toi-même qui perdras aussi.

T : Oui, échec et mat… Il est possible de dire, « Le mat idéal »…

IM : Le paradoxe réside dans le fait que l’issue de cette dispute est connue d’avance. Elle n’est pas connue des deux contrariants. Ils ne sont que des pions dans le jeu du système. Tous deux jettent des émotions, tous deux s’inquiètent, investissent leur force d’attention dans certains mots et se font prendre dans certaines émotions. Mais en fin de compte, le système a déjà pronostiqué l’issue de ce conflit.

T : Oui, et l’issue d’un tel jeu est évident et irréversible si ton attention est placée dans ce jeu.

IM : Oui. L’être humain a en vérité la liberté de choix. Mais ce choix s’effectue non pas dans la conscience, et encore moins dans le cerveau. Les gens ne parviennent simplement pas à concevoir qu’un être humain c’est, avant tout, une Personnalité. Une Personnalité c’est une structure immatérielle. Et la force d’attention que la Personnalité investit justement en tant que structure immatérielle, est dans l’Esprit, et non dans la matière. Pour devenir libre véritablement et vivre heureux, vraiment heureux, et vraiment acquérir de la liberté, il est nécessaire simplement de placer cette force d’attention précisément dans le développement de la perception par les sentiments, et la diriger vers le développement spirituel. Mais ne pas l’investir dans des pensées inutiles, dans ces images illusoires qu’inflige la conscience. Et encore moins dans des émotions inutiles, imposées par la conscience. Il est simplement nécessaire d’économiser et d’investir raisonnablement comme des fonds. A ce moment-là tu acquerras cet infini, ce vers quoi tu aspires, mais seulement si tu y aspires réellement et véritablement.

SOUS-TITRAGE VIDEO

De l’inévitablement mort vers l’éternellement vivant

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J : Ces derniers temps, les scientifiques ont commencé à faire de grandes déclarations en publiant dans les médias leurs hypothèses concernant le fait que soi-disant l’être humain n’est pas seulement dépourvu de son choix, mais qu’il est aussi dépourvu de volonté. Ce n’est pas pour rien que cela arrive...

IM : En réalité, l’être humain ne peut avoir de volonté. L’être humain peut être le conducteur de la volonté. Tant qu’il est divisé, il n’est pas un seul tout. Et une partie ne peut pas avoir la force d’un tout. C’est en cela que réside le sens. Et la volonté c’est la manifestation d’un tout.

En quoi consiste le sens ? L’être humain peut conduire soit la volonté du système (du diable), soit la volonté du Monde Spirituel. Mais en tant que Personnalité, il peut choisir quoi accepter. Là justement il a la liberté de choix. Mais parfois, la conscience le met tout simplement dans une telle impasse. Un exemple simple. Tu marches tranquillement, en pensant au spirituel ou en récitant une prière, et tout à coup, un chien t’aboie par derrière. Quelle réaction vas-tu avoir ? Ne vas-tu pas y investir de l’attention ? Bien sûr que tu y investiras, et comment, obligatoirement. C’est exagéré, j’explique juste.

T : A cet instant même, il s’avère que la conscience de certains téléspectateurs peut s’accrocher au chien et dire que soi-disant : « tu vois, tu n’as pas de liberté de choix ». Malgré que nous parlons ici de choses banales de la tridimensionnalité.

IM : Involontairement, tu vas investir de la force d’attention dans la préservation de ton corps. C’est la loi de préservation de la vie. Et la conscience est tenue de réagir au fait qu’un chien aboie sur toi. C’est normal et c’est naturel. La question est où étais-tu ?

Si en ce temps-là, en tant que Personnalité, tu es en état de percevoir le Monde Spirituel par les sentiments, alors tout de même ta conscience va réagir, tout de même tu vas y porter attention. Mais cela ne te ramènera pas, en tant que Personnalité, de retour sous le contrôle de ta conscience.

Ce n’est pas comme dans un jeu vidéo, non, en aucun cas. Ce n’est pas comme on dessine une matrice ou encore quelque chose d’autre. C’est comme une observation depuis l’intérieur sur l’extérieur. Ou du côté sur l’extérieur. Pourquoi ? Parce que tu vas le voir comme un tout. Tu vas réagir normalement, mais ça ne pourra pas te faire sortir de cet état et te faire rentrer en esclavage de ta conscience, si tu vis réellement par le Monde Spirituel.

Mais lorsqu’une personne n’a pas cette expérience, la conscience va lui dire le contraire, que peu importe comment tu es assis là pour ta méditation, peu importe comment tu réalises une prière, si quelque chose arrive, ça fonctionnera obligatoirement. Oui, la conscience fonctionnera, et comment ! Elle a une telle fonction. Elle doit réagir et maintenir son existence.

T : C’est pourquoi elle dit justement « fais du spirituel, mais ne vis pas par lui ».

IM : On peut faire du sport ou encore quelque chose, tandis qu’il est nécessaire de vivre par le spirituel. Tant qu’une personne n’a pas compris cela, la conscience lui dira tout le temps : « Vas faire des exercices physiques, vas prier, fais des méditations ou des pratiques spirituelles ». Peu importe comment cela va s’appeler. Et la personne va le faire, et non pas Vivre. Et ça fait une grande différence. Faire quelque chose c’est possible par les moyens du corps physique, c’est faire quelque chose avec l’aide de la conscience… Alors qu’il est nécessaire de Vivre par l’Esprit.

J : Oui, car le spirituel n’est pas un loisir, c’est un besoin intérieur essentiel. Tu en as besoin plus que toutes choses terrestres rassemblées. Et sans cela, c’est simplement l’enfer, et non une existence.

IM : Et là réside bien une chose essentielle : pourquoi la conscience pousse-t-elle les gens à faire du spirituel ? Il est nécessaire de Vivre par le Spirituel, et pas simplement de le faire. Pourquoi cela arrive-t-il ? Parce que la conscience, elle ne perçoit pas le Monde Spirituel. Elle ne sait pas comment vivre par le Monde Spirituel. C’est pourquoi la conscience pousse justement les gens à passer leur temps et dépenser leur force (la force d’attention en premier lieu) dans le fait qu’ils essayent de devenir spirituels, à basculer leur attention d’une chose à une autre. Les gens qui sont sous le contrôle de la conscience sont toujours dans un état de recherche : ils sont en permanence à la recherche d’une certaine religion, d’une certaine magie ou d’encore quelque chose…

T : …d’une certaine nouveauté.

 IM : Obligatoirement. Ils sont intéressés par la nouveauté. C’est cette nouveauté que pourchasse la conscience. Ainsi, la conscience pousse les personnes à aller d’un, culte à un autre d’une communauté religieuse à une autre. C’est-à-dire que la conscience est constamment en train de chercher, de chercher de la magie, en premier lieu pour elle-même, et dans un deuxième temps, pour distraire les gens de la véritable voie.

T : Et si une personne vit par le spirituel ?

IM : En revanche si une personne vit par le spirituel, alors la conscience… elle travaille, elle fonctionne, elle aboie comme le fait un chien, mais elle ne distrait pas.

T : C’est-à-dire que le système crée des conditions : des situations, des illusions, des provocations. Et tout cela est fait pour distraire l’attention de la personne de ce qui est le plus important. Et voilà que cette situation s’est maintenant formée dans le milieu scientifique… ce bouchon, cette barrière au fait d’étudier la conscience. Et pourtant tout dans cette tridimensionnalité est lié à la conscience : en commençant par les pensées de l’être humain, et en terminant par des affrontements et des guerres entre les gens, qui s’affirment, je le souligne, comme « un conflit profond de conscience ».

J : Oui, et en quoi se dissimule ce profond conflit ? En ce, à propos de quoi Igor Mikhaïlovitch a justement parlé, que la conscience, en premier lieu, résiste au monde Spirituel, à n’importe quel élan de la Personnalité qui aspire pour vivre en son intérieur par le Monde Spirituel. Le système essaie de tout faire pour que la Personnalité ne puisse acquérir cette liberté intérieure et reste dans l’esclavage de l’agression et de la peur.

T : Oui, et c’est pourquoi les connaissances au sujet de cette même conscience sont très importantes. Et les scientifiques, en étudiant la conscience, déplorent le fait que répondre à la question : « Qu’est-ce que la conscience ? » nécessite précisément de sortir au-delà des limites des méthodes scientifiques communes. Car la difficulté dans leurs études surgit déjà au stade de la formulation de la question même « Pourquoi la conscience existe-t-elle ? ». Les chercheurs ont même un tel terme que « le problème difficile de la conscience ».

J : Oui, cela existe.

T : Oui, dans le milieu scientifique, ce problème est un sujet de recherche considérable et dans la philosophie moderne de la conscience, et dans la psychologie, et dans la neuroscience, et dans la même physique quantique. Les scientifiques développent différentes théories de la conscience, étudient les possibilités, incluant celles de l’introspection, c’est-à-dire, d’une auto-observation.

Mais le problème est qu’ils mènent en majorité justement des recherches théoriques, c’est-à-dire qu’ils étudient à travers la conscience, pour ainsi dire, des « découpages » de cette même conscience et font des conclusions à travers leur propre conscience, tout en restant esclaves du système, esclaves de la conscience dans leurs vies… Il a même été remarqué qu’au moment où ils vont plus profondément dans les problèmes de la conscience, alors leur propre santé est affectée et ces personnes commencent à tomber malades. Mais, dans le fond, la conscience elle-même joue son rôle de barrière universelle dans l’étude du système même.

IM : Le système est contre le fait que l’être humain puisse étudier le système. C’est-à-dire que les personnes qui ont tenté d’étudier la conscience au moyen de la science à travers leur propre conscience, en sont toujours arrivées à une impasse. Et ceux qui se sont un peu plus approchés perdaient simplement la santé, de plus beaucoup d’entre eux pour toujours, parmi ceux qui persistaient trop, alors que certains uniquement pendant la période où ils menaient l’étude. Et beaucoup de scientifiques sont passés par cela.

Dès qu’ils s’approchaient de quelque chose d’intéressant, le groupe entier tombait malade, et dès que les expérimentations étaient arrêtées, ils guérissaient. Et plus ils devenaient persévérants, plus sévère leur maladie se manifestait. C’est un fait avéré qui est établi, et il y a eu, d’ailleurs, beaucoup d’équipes dans ce cas.

Et beaucoup d’entre ceux qui étaient confrontés à de telles manifestations, simplement abandonnaient leurs recherches. Pourquoi ? Car la métaphysique commence, l’inexplicable. Et beaucoup de neurophysiologistes modernes, de scientifiques dans d’autres domaines, qui étudient réellement la conscience, comment elle travaille, comment elle fonctionne, ils comprennent très bien qu’ils sont face à quelque chose de l’ordre du paranormal, des manifestations métaphysiques, et ils ont même peur d’en parler. Mais qui a peur en eux? Encore une fois, cette même conscience : « Qu’est-ce que les gens vont penser d’eux ? Ils perdront leur érudition ».

T : C’est-à-dire que la conscience leur propose d’investir leur attention dans ses programmes de peur et de doutes.

IM : Oui. Beaucoup de gens ont perdu leur santé, beaucoup avaient perdu leurs vies aussi lorsqu’ils ont essayé d’étudier la conscience à l’aide de leur conscience. Eh bien, c’est pareil qu’une mutinerie sur un bateau : le bateau est immense, et là deux marins ont décidé de faire du raffut, disons-le ainsi. Bon, naturellement soit on les pacifiait, soit on les jetait par-dessus bord selon les lois de l’époque.

T : Donc le système ne permettra pas de l’étudier ?

IM : Le système, naturellement, ne permettra pas de l’étudier, dans le cas où la conscience et non la Personnalité, domine chez cette personne. Il est possible et nécessaire d’étudier le système si ce n’est qu’à partir de la position de la Personnalité en tant qu’Observateur Spirituel, c’est-à-dire, à partir de la dominance de la nature Spirituelle chez l’être humain, et non de la conscience Secondaire de la nature matérielle qui provient du système ou de celui que les religions nomment le diable. Une question simple : le diable peut-il montrer la voie qui mène au paradis ? Évidemment que non. Il peut montrer la voie qui mène à son chaudron, mais pas au paradis.

Le système, en réalité, est facile à étudier pour celui qui devient une partie du Monde Spirituel. Il n’a même pas vraiment besoin de l’étudier. Tout est clairement visible comme dans les creux de la main, même pas besoin de faire un effort. Cependant, celui qui essaie d’étudier le système alors qu’il est contrôlé par le système lui-même à travers sa conscience, en tant que partie de ce même système, bon… ça ne mènera à rien de bon, c’est sûr. C’est impossible.

Cela a été évoqué d’une façon ou d’une autre par des gens sages, par ceux qui ont été appelés les Sages de l’humanité qui avaient réellement la connaissance du Monde Spirituel et qui travaillaient assidûment sur l’étude de leur conscience en tant que partie du système. Tôt ou tard, ils arrivaient à la compréhension qu’ils ne sont pas une partie du système, mais une partie du Monde Spirituel. Et voilà que tous les secrets de ce minuscule et insignifiant monde tridimensionnel leur ont été révélés, un monde dans lequel il n’y a en réalité aucun secret.

Le plus grand secret de ce monde réside dans le fait que le diable existe et que le diable c’est une partie intégrante de chaque être humain. Et dans les faits, tout est contenu seulement dans le choix - à qui tu sers. Il est impossible pour l’être humain de ne pas servir. Même lorsqu’il ne fait rien du tout, qu’il essaie de ne penser à rien et de ne pas bouger – il sert le diable. L’inaction, surtout dans l’aspect Spirituel, c’est servir le diable. Alors que servir Dieu, c’est servir Dieu. C’est développer en soi la perception par les sentiments. C’est cela qui t’emplit de l’Amour véritable et te rend Immortel. C’est-à-dire que c’est la Vie. Cela ne peut pas être autrement.

T : Oui, c’est-à-dire qu’il ressort que la seule question est par quoi tu vis en ton intérieur chaque jour, ce avec quoi tu t’emplis. Soit par l’Esprit, par la gratitude, par l’Amour de Dieu, soit tu vis par l’orgueil, par la soif d’obtenir le pouvoir sur quelqu’un, n’importe quel pouvoir pour juste paraître, pour que l’on te considère comme quelqu’un… Mais encore une fois dans le système.

IM : Le système a le pouvoir  dans la tridimensionnalité. Mais la conscience de chaque personne copie une partie du système. Le système, ou le diable, cherche toujours à devenir Dieu, du moins, pour qu’on le considère comme tel. Le système comprend, se donne la prise de conscience qu’il n’est rien, qu’il ne peut pas égaler, ni posséder les moyens, ni les capacités que possède le Monde Spirituel. Mais pourtant il essaie au moins d’imposer une telle opinion aux Personnalités qui l’écoutent. Là encore, à travers quoi ? A travers sa partie, à travers la conscience. Mais même cette partie - la conscience - en étant une partie d’un seul tout, elle a une individualité, et elle cherche toujours à s’opposer à tout. C’est-à-dire, là encore, ce paradoxe est dû à des fragmentations multiples, la division. Elle divise même un seul tout. Mais de toute façon, elle reste contrôlée par la conscience globale, ou par ce que l’on appelle le système. Il n’y a rien de confus là-dedans. Là tout est précis, tout est toujours à sa place. Le système ne permettra jamais à aucune de ses parties d’avoir du pouvoir sur le système lui-même.

T : C’est-à-dire pour une personne qui suit un chemin spirituel, dans le fond, il est nécessaire de comprendre que…

IM : L’être humain qui aspire, qui a quelque chose d’intérieur, de véritable, de non substitué… Voilà je le dirais ainsi, l’être humain, avant tout, doit s’analyser lui-même : a-t-il vraiment besoin de suivre le chemin spirituel ? S’il veut jouer, qu’il joue. S’il veut que l’on pense de lui de cette façon, eh bien, qu’on le pense, qu’on s’amuse. Alors que si l’être humain à soif de cela réellement, si c’est réellement son choix, alors il doit comprendre qu’il n’y a rien de plus simple que le chemin Spirituel. Il n’y a rien de plus proche que le Monde Spirituel. Il est toujours avec toi, il est toujours proche, c’est pourquoi il est nécessaire simplement d’utiliser ton attention judicieusement. C’est tout. C’est très simple.

T : C’est-à-dire qu’il faut vivre par cela et non pas jouer pour la galerie.

IM : Oui. Si l’être humain ne fait que dire par les mots, que cela est son besoin, qu’il essaie de ressentir quelque chose seulement pour une expérimentation, bon, comme une sorte de jeu, juste pour que les autres pensent qu’il est une personne spirituelle. Il passe des heures en prières et en méditations avec d’autres personnes, alors il s’agit d’un jeu pour la galerie. C’est-à-dire qu’il essaie, dans la tridimensionnalité de créer une impression de lui-même devant la conscience des autres personnes, une certaine impression de lui-même, mais en vérité, il ne travaille pas sur lui-même, ne vit pas par les sentiments, et cela se ressent véritablement… Il joue simplement. Il n’étudie même pas de manière élémentaire comment fonctionne sa conscience, et comment elle le contrôle, et qui le pousse à ces actions. Il ne comprend pas cela, mais joue simplement un tel jeu de la part du système, alors naturellement, il n’arrivera nulle part, en jouant à l’illusion. Dans ce cas elle s’égarera dans cette illusion,  et naturellement, qu’il restera là-bas, jusqu’à ce qu’il devienne lui-même rien que cette même illusion.

En de tels cas, ce type de personnes ont toujours des doutes, des peurs… eh bien, les schémas stéréotypés habituels de la conscience. Malgré le jeu extérieur pour la galerie, ces personnes, en réalité, doutent de tout, et en premier lieu, doutent de Dieu et tout ce qui est en relation avec le Monde Spirituel, c’est pourquoi ils jouent. Mais ils sont poussés à cela par leur orgueil. Et l’orgueil c’est une partie  de la conscience qui lie fermement la Personnalité, pour parler au sens figuré, par les mains et les pieds, et lui fait faire ce qui est avantageux pour le système.

VIDÉO №8

IM : La première chose, c’est de s’étudier soi-même. Et tout le monde passe par ce chemin, cela ne fonctionnera pas autrement. Jusqu’à ce que tu comprennes que ta conscience, en réalité, te joue de cruels tours et te montre beaucoup de choses que tu considérais comme réelles, mais qui ne le sont pas  – bon, ce n’est qu’une bataille pour ton attention. Tant que tu n’as pas pris conscience de cela, tu ne comprendras pas davantage.

Qu’est-ce que ce monde ? C’est juste une illusion, ce sont des ombres des miroirs tordus des septons. Il y a une certaine force qui fait tout naître, tout cela se déforme et en fin de compte se transforme en vague, cette vague devient de la matière, et par conséquent nous sommes tous une illusion. En revanche toi et moi nous ressentons l’un l’autre, nous-mêmes, les mains, la table et tout le reste. Pour nous, cela est important. Alors qui ressent,  comment ressent-il, pourquoi ressent-il ? Et qu’est-ce qui est derrière cela ?

Sur le fait qu’il y a quelque chose d’autre, ce qui a créé toute la matière et ce qui est la Vie elle-même… Car si l’on enlève ce que l’on appelle le Saint Esprit ou la manifestation de Dieu – en effet, tout va disparaître. Grâce à cette lumière à l’intérieur du septon ses miroirs reflètent et créent l’illusion. Ils reflètent la lumière intérieure, ils créent la matière. Si l’on se regarde ce qu’est véritablement la matière : la matière c’est une illusion. Mais plus l’illusion est dense, plus elle devient matérielle. Et la matière perçoit la matière comme de la matière.

Donc remarque, même un rêve… Prenons une chose simple, le travail de l’intellect. Remarque que dans un rêve, nous ressentons tout comme réel, il n’y a pas de différence pour nous entre ici et là-bas. Dans de rares cas nous prenons conscience que c’est un rêve. Mais sans cela tout est réel. Là encore, depuis la position d’un observateur ou d’un spectateur, nous voyons ce théâtre d’actions, pour nous, le solide est solide, le matériel est matériel, nous sentons les odeurs, les goûts, la vie se passe de manière absolument réelle pour nous… c’est la même illusion ici. En quoi elle est différente ? Bien, je dirais, par sa durée. Et aussi, ce qui diverge radicalement est que dans cette illusion nous avons la possibilité d’acquérir la Vie.

La joie peut être différente. Il peut y avoir une joie provenant de la conscience, de l’acquisition de quelque chose, mais elle est éphémère. C’est pourquoi la joie de l’unification par les sentiments avec le Monde Spirituel, elle ne s’écoule pas, elle ne s’arrête pas.

Elle existe toujours, chaque instant est nouveau. C’est une infinité de nouvelles sensations, de perceptions par les sentiments. C’est une vie bouillonnante, c’est empli de Vie. Une Vie emplie de Vie, on ne peut pas l’appeler autrement. Et dans le monde matériel, c’est une illusion de courte durée.

Si l’être humain, en venant dans ce monde, n’en est pas sorti Vivant, cela signifie qu’il a simplement brulé sa vie. C’est pourquoi il est nécessaire d’étudier sa conscience. Mais là il y a un petit phénomène : lorsqu’un être humain étudie sa conscience, elle est horrifiée, la conscience est horrifiée. Mais lorsque la Personnalité prend conscience qu’elle est une Personnalité, elle éprouve un incroyable bonheur. Pourquoi cela arrive-t-il ? Parce que dans ces instants, chacun d’entre eux entre en contact avec Celui qui les a créés.

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