La conversation vivante pages 17-28

Le texte de l’émission « La conscience et la Personnalité. De l'inéluctablement mort vers l'éternellement vivant », sous la rédaction d’Anastassia Novykh. (Annotation, les abréviations dans le texte: Animatrice Tatiana - T, Igor Mikhaïlovitch Danilov - IM, Jeanna - J, Volodia - V, Andrey - A).

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IM: En général, dans les pratiques spirituelles de différentes religions, une attention particulière est accordée au thème de l'élimination des images illusoires. C'est-à-dire et dans le christianisme, et dans l'islam, et dans le bouddhisme, et ainsi que dans des religions plus anciennes, il a été particulièrement souligné qu'il ne doit y avoir aucune image, on sous-entend tridimensionnelles, surtout dans les pratiques spirituelles.

J: Oui, il y a une différence ici. Quand, supposons, tu entends ou tu lis à ce sujet pour la première fois, et ta conscience s'indigne, soi-disant : « Comment ça?! Pourquoi ne devrait-il y avoir aucune image? ». Et c'est une toute autre question lorsque tu le sais déjà dans la pratique, lorsque tu as déjà ta compréhension personnelle sous la forme d'une expérience, pourquoi cela se produit exactement de cette façon.

T: C'est-à-dire que tout ce qui est mentionné dans la littérature religieuse devient claire lorsque tu pratiques par toi-même.

J: Oui, c'est exactement ta propre expérience qui donne cette compréhension, et maintenant c’est non pas par les ‘on-dit’ que tu connais ces phénomènes et comment ils t’éloignent du plus important. Et il y a vraiment plein de rappels sur cela.

Par exemple, il existe un ancien traité persan sur le soufisme - le livre d'Al-Hujwirî qui s'appelle « Le Dévoilement des choses cachées » (Kashf al-Mahjûb) ». Il y a là-bas une expression du théologien islamique du IXe siècle al-Junayd al-Baghdadi qui dit : « Si Dieu me dit : Regarde-Moi, je répondrai : Je ne Te regarderai pas parce que dans l'amour des yeux il y a autre chose (pas Dieu)... Dans ce monde, il est devenu habituel pour moi de Le voir sans l'aide des yeux, alors vais-je recourir à leur intermédiaire dans l'autre monde? »

Et ce qui est intéressant, c’est quand tu le comprends déjà en pratique, que pour toi ressentir Dieu dans la profondeur de l'âme, il n'y a pas besoin ni des yeux, ni de l'ouïe ordinaire et terrestre, ni des images illusoires et tridimensionnelles. Parce que ce sont comme des obstacles de la conscience, du système. C'est ce qui empêche...

IM: Oui.

T: Et dans le christianisme, cela est très souvent mentionné. A propos du fait qu'une personne ne soit pas tentée d’imaginer le spirituel illusoirement. Et les saints pères mettaient en garde contre le fait que l’intellect, peut avoir la force de rêver par lui-même, qu'il peut facilement construire des images illusoires, et pour éviter d’être nuit par celui-ci, il faut garder l'intellect incolore, sans forme et sans image. Par exemple, dans le même livre "Добротолюбие (en russe), Φιλοκαλία  (en grecque), Philocalie (en français)", dans le cinquième volume, le vénérable Grégoire le Sinaïte...

IM: ...Bien, pour ceux qui ne le savent pas, c’était un saint orthodoxe du XIII siècle qui a fait renaître la pratique de la prière de Jésus sur le mont Athos.

T: Oui, c'est tout à fait juste, il a été l'un des premiers hésychastes... Et oui, il a également écrit que lorsqu’en faisant ton acte, tu verras de la lumière ou du feu, aucune importance... à l'intérieur ou à l'extérieur de toi, ou un visage - celui de Jésus, par exemple, ou d'un Ange ou d'un autre, ne l'accepte pas pour ne pas subir de préjudice. Et ne crée pas d'imaginations par toi-même, lorsqu’elles se construisent par elles-mêmes, n’y prête pas attention et ne laisse pas l'intellect les mémoriser en toi, car tout cela, imprimé et imaginé de l'extérieur, sert uniquement pour la séduction de l'âme.

IM: De nombreux saints, même avant les temps de Grégoire le Sinaïte, parlaient également du fait qu'il ne faut garder aucunes images ou pensées dans l'intellect en faisant une pratique spirituelle. Et peu importe qu'elles soient bonnes ou mauvaises... C’est-à-dire, même si elles ne sont pas mauvaises, il ne faut pas se concentrer sur elles. Et ton appel, c'est-à-dire ton attention, devrait être sur le contenu intérieur de l'essence, c'est-à-dire sur la perception du Monde Spirituel par des sentiments.

T: C'est très important pour ceux qui pratiquent... au sujet des pensées, peu importe qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Ce sont des pensées! Les gens ont une incompréhension sur cette question, soi-disant: «Si de bonnes pensées me viennent pendant la méditation, il n’y a pas de mal, n'est-ce pas? Puisqu’elles sont tout de même bonnes! ». Tout cela est probablement une conséquence que dans certaines religions, on le dit de cette façon, dans d'autres religions - d'une autre manière... eh bien, on dit. Mais celui qui recherche son propre chemin, il le cherche partout en règle générale. Et ici la conscience commence tout de suite à tout mélanger, et c’est pourquoi ce malentendu se produit. Et sans Connaissances, il est très difficile pour une personne de comprendre quoi que ce soit.

IM: Quoi que tu fasses avec tes pensées, c'est comme puiser l’océan avec une tasse. C'est dépourvu de sens.

Tu n’atteindras jamais la connaissance, si tu vas vers Dieu par les pensées. La pensée est un élément de la conscience. Et la conscience fait partie de ce que les gens appellent Iblis ou le diable. Comment est-il possible de connaître Dieu par l'instrument donné par le diable? Aucunement. Voilà pourquoi on disait: écoute seulement avec le cœur. Ne laisse pas ta pensée dans le mystère de Dieu. Car il deviendra non pas celui de Dieu, mais de satan. Et le sens est dans cela. Et ceux qui le disaient, ce sont ceux qui l’ont connu.

Eh bien, d'autres disaient exactement le contraire: « Il devrait y avoir la pureté de l'intellect, la concentration de l'intellect. Et dans les pratiques accorde ton intellect sur de bonnes pensées. Et perçois le bien car l'intellect (la conscience) est divisé en deux catégories: le mauvais et le bon. Et voici le sens: pour que tu sois bien dans la vie, il est nécessaire de diviser : tu ne perçois pas le mal, tu ne perçois que le bien. Mais ce mauvais, va t’importuner, et il suffit de te détourner du bien, de mauvaises pensées reviendront de nouveau et vont envahir ta conscience. Et c'est pourquoi il est nécessaire de garder son intellect dans la pureté. Et se concentrer seulement sur de bonnes pensées, et penser tout le temps au bien. Au début c'est difficile, mais après ça ira mieux, de mieux en mieux ». Il y a des religions dans lesquelles on enseigne aux gens de cette manière. Et toute leur méditation se résume au fait que tu dois garder l’attention sur la pensée ou sans pensée.

Savez-vous avec quoi je comparerais ceci? Je le comparerais... Que cela soit dit sans offense.

Mon rapport envers toutes les religions est très bon et remarquable. Dans chaque religion il y a des graines et dans chaque religion, quelle qu'elle soit, il y a une indication du chemin, et ensuite c’est l’affaire des gens. Eh bien, pourquoi je parle de ça ? Je comparerai ces pratiques avec des médicaments anesthésiants lors du développement d'une maladie mortelle. Une personne se sent mieux, paisible, quasiment en bonne santé en prenant des analgésiques, lorsqu’une maladie mortelle se développe de plus en plus et conduit obligatoirement à une létalité. Pourquoi? Parce qu'il y a une anesthésie, mais il n'y a pas de traitement, c’est pourquoi la maladie se développe librement et de manière invisible. C'est aberrant.

Tout travail avec de la pensée est juste le jeu du bac à sable, matériel, dans un bac à sable tridimensionnel. Que tu penses du bien, que tu penses du mal - tu penses, tu n’acquiers pas quelque chose plus profondément. En voici une telle comparaison que je donnerais: tu es venu au lac et tu admires sa surface et son miroir des eaux. Connais-tu ce lac, ses profondeurs, ses eaux? Jusqu'à ce que tu y plonges - tu ne connaîtras pas. Et pour connaître ce qu'il y a dans ces eaux, tu dois plonger. Alors que regarder les eaux et raisonner sur ce qui flotte sur elles, c’est possible, bien sûr, mais tu ne connaîtras pas comment est en vérité ce lac. C’est approximativement ainsi.

J: Oui, et toutes ces images ce sont comme une illusion sur ce lac, comme des évaporations lors d’une chaude journée. Et à ce moment-là la conscience attire tout ce qu’il lui est connu. Elle va toujours substituer. Elle va toujours supposer. Elle déforme et dessine toujours quelque chose qui paraît. Tout pour attirer la personne. Et ramène du grenier de sa mémoire tout ce qu'elle sait, tout ce qui peut convenir. Mais cela n'arrive que lorsqu'une personne se tient sur la rive et ne se décide pas à entrer dans ces eaux, dans ce lac, c'est-à-dire qu'elle ne va pas de l'avant. Ce sont ces images comme un moyen d'attirer l'attention. C'est-à-dire, pour une personne qui cherche ce lac, elles attirent son attention. Mais pour celui qui veut déjà connaître la profondeur, pour celui qui veut plonger dans ce lac, elles commencent déjà à la détourner.

IM: Tout à fait juste. Comme nous l'avons déjà dit, les images distraient. Et au contraire, elles accrochent la Personnalité... Eh bien, que se passe-t-il? Regardons juste une image. L'image est toujours tridimensionnelle et associée à quelque chose d'habituel pour notre conscience en tridimensionnalité. Pour la Personnalité... La Personnalité perçoit non seulement la tridimensionnalité...

T: Mais elle n'est pas active ici, en tridimensionnalité, n'est-ce pas?

IM: Oui, la Personnalité perçoit la tridimensionnalité seulement à travers la conscience. Elle ne peut pas percevoir ce monde tridimensionnel par elle-même, tel que nous le percevons à travers la conscience par les images. Donc, toute image, elle vient obligatoirement à travers la conscience, c'est-à-dire à travers cet intermédiaire.

Une personne peut-elle entrer dans le Monde Spirituel par la conscience? Impossible. Mais l'information, les mêmes Connaissances, elles sont distribuées principalement en tridimensionnalité. Et voilà quand l’être humain ressent qu'elles sont vraies, il commence à pratiquer et se libérer à l'aide de la même conscience. Et voilà ici, la conscience fonctionne comme une sorte d'intermédiaire qui se détruit elle-même.

Voici par quoi se distinguent les Connaissances dans leur pureté des connaissances déformées, par exemple. Les Vraies Connaissances parlent toujours simplement et indiquent le chemin, pas plus. Il y a la pureté en elles que la Personnalité ressent. Elles gardent toujours le force venant de l'Esprit, qui est justement transmise par les Prophètes, eh bien, ou ce qui parle en eux, les messagers, disons ainsi. Mais encore une fois, lorsque les Connaissances acquièrent des substitutions, elles séduisent l'intellect, mais ne séduisent pas la Personnalité. La Personnalité peut être séduite si les Connaissances sont partiellement changées, c'est-à-dire qu'il y a la présence des substitutions, mais insignifiantes, en préservant encore l'essence de ce qui a été dit. Mais de telles substitutions sont dangereuses, elles distraient, mais en même temps elles gardent au moins un peu d’essence et de cette force intérieure qu'elles portent en elles. Et ici encore, la Personnalité a une chance tout de même de prendre son envol.

Mais quand s’insèrent les images dans une large mesure, quand s’insère la soif de magie ou d'autre chose, alors que l'image c’est avant tout la tridimensionnalité. Et derrière la tridimensionnalité, il y a toujours une soif de magie, une soif de recevoir des biens matériels, des forces et des choses similaires. C'est justement de cela dont parlaient ceux qui passaient ce chemin, et comprenaient, en principe, dans n'importe quelle religion. Et pourquoi ont-ils conseillé à leurs disciples de se débarrasser de toutes les choses terrestres, c'est-à-dire des images dans la pratique spirituelle, et d’aspirer de toute Âme, «de tout cœur», comme ils appelaient la Personnalité, justement vers Dieu. C'est-à-dire, par cette perception-là d’aspirer vers le Monde Spirituel, justement vers la fusion, de se connecter avec ce monde, et alors à ce moment-là la conscience cède.

Mais encore une fois, je souligne, la conscience a servi ici d’intermédiaire. C'est-à-dire, lorsqu'une personne n'a pas la liberté, elle dépend de la tridimensionnalité et on peut discuter avec elle qu'à travers sa conscience. Et ici, il est important, ce qui est donné et comment c’est donné. Si les Connaissances sont pures et que tout se passe honnêtement, comme on dit, sans les substitutions, alors elles se transmettent, et elles atteignent la Personnalité, et la personne ressent tout cela. Le plus souvent, la première chose qu'une personne perçoit, c’est l'indignation de sa conscience. La conscience commence à faire du bruit, mais la personne ressent. Ce sentiment de sincérité surmonte la réticence de la conscience à connaître cette Vérité. Ainsi née... la Vérité elle-même.

T: C'est-à-dire, la conscience manipule souvent, trompe et piège une personne à travers des images. Alors, par exemple, tu as rencontré une personne, et son apparence, l'image génère dans ta conscience une impression, une image. La conscience a dessiné un idéal stéréotypé, ou inversement, que «tout va mal». Et après le travail en commun ou la vie avec cette personne – et l'idéal total, ta propre illusion est détruite par ta propre conscience. Pourquoi? Parce que ta conscience a appris ce que dit la conscience de cette personne. C'est-à-dire que dans le bon sens, une personne tend inconsciemment vers la partie spirituelle d'une autre personne, mais là la conscience interfère et détourne tout vers l'orgueil et le pouvoir sur des semblables. Mais si tu travailles sur toi-même et que tu vis par une perception différente – par des sentiments profonds, alors tu distingues déjà la Vérité du Mensonge, ces substitutions. C'est-à-dire que la conscience te dit et dessine une chose, alors que toi tu ressens déjà tout à fait autre chose.

J: Oui, et tu comprends que ce ne sont que des images dans la tridimensionnalité qui existent seulement dans ta conscience et seulement quand tu les nourris toi-même par l'attention.

T: Oui, c'est ainsi que toute notre société est construite sous la mesure de l’orgueil et de pouvoir sur ses semblables, c'est-à-dire sous la domination de la conscience... Tout en images, tout sur certaines idées imaginaires de soi, des gens, du monde dans l’ensemble. La télévision, l’Internet... prenons les mêmes entreprises, organisations, publicité - tout est accentué sur les images.

IM: L'image est l’instrument de magie.

T: C'est-à-dire, si la conscience domine chez une personne, alors l'image peut servir à asservir, puisque l'image est habituelle. Cela permet de comprendre pourquoi, en cherchant le chemin vers Dieu, il ne faut pas se cloîtrer aux images.

IM: Tout à fait juste. Par exemple, prenons l’inculturation. Qu'est-ce que l'inculturation?

T: Ce sont des images continues... C'est donc l'adaptation d’une nouvelle religion à la culture des populations locales et ainsi le remplacement d’une religion traditionnelle par une nouvelle.

IM: Tout à fait juste. Prenons le christianisme. Qu'advenait-il quand on commençait à répandre le même christianisme?

T: ...Justement le remplacement de certaines images par d'autres est survenu. Car dans l'histoire, les premières expériences religieuses en ce qui concerne l'inculturation du christianisme... Tout est parti des sermons de Paul, quand il a essayé d'enraciner une nouvelle religion parmi les Grecs et les Romains. Et quand le christianisme est déjà devenu la religion officielle (d'abord par une organisation, ensuite c’était divisé en plusieurs organisations), alors, par exemple, dans l'activité missionnaire les mêmes églises catholiques dans différents pays, comment a-t-on commencé à les présenter? De sorte qu’elles conviennent à la culture locale.

IM: Oui, c'est vrai.

T: Par exemple, qu’est-ce qu’on représentait sur les icônes? Encore des images... des images des principaux personnages bibliques: Jésus, la Vierge Marie, les apôtres. Mais ce qui est intéressant comment ont-ils été dépeints? Ils ont été représentés avec des traits faciaux qui coïncident avec les caractéristiques phénotypiques extérieures des populations locales.

IM: Tout à fait juste. Ils ont commencé à introduire certaines substitutions dans leurs activités missionnaires. Par exemple, Jésus ou Marie dans les pays africains ont été introduits dans l'iconographie en tant qu'Africains, les Noirs. Ceci est une image familière qui n'a pas été rejetée. Pourquoi? Parce que les blancs auraient été censément rejetés par la majorité. Seulement quelques-uns, en ressentant qu’il y a des graines de vérité dans cet enseignement, pourraient suivre... Etant donné qu’une organisation religieuse est avant tout une organisation, et que pour elle l’effet de masse est important, c’est pourquoi de telles substitutions ont été introduites, là où on faisait passer les saints déjà là pour des Noirs. Ils étaient proches, ils étaient perçus par la population africaine, et ils l'acceptaient facilement.

L'inculturation n'était pas seulement dans la substitution des images, mais aussi de nombreuses fêtes de certaines religions que le christianisme remplaçait. Ils introduisaient partiellement les rites cultuels de ces religions qui dominaient sur les territoires où le christianisme a été introduit. Eh bien, de cette façon, ils attiraient, en disant plus simplement, des gens sur le territoire desquels se passait justement l’introduction du christianisme, c’est-à-dire, au sens littéral du terme, où se passait l’introduction.

T: Oui, les exemples sont nombreux... C'est les mêmes fêtes de Noël slavon (старославянские Святки en russe) qui ont été rattaché aux cérémonies de Noël déjà sous l'influence du christianisme, dont les attributs étaient une bougie, comme le feu vital de l’être humain, et le miroir. Et de telles fêtes qui ont été empruntées à des religions plus anciennes n’existent pas seulement dans le christianisme.

Par exemple, dans les pays d'Asie centrale où l'islam est traditionnellement pratiqué, la fête de Navruz-bairam (en persan: نوروز ) est célébrée, c'est-à-dire le Nouvel An. C'est l'une des plus anciennes fêtes. Elle est célébrée la veille du jour de l'équinoxe vernal. Et il est intéressant de noter que cette fête est célébrée chaque année en honneur de la célébration de la résurrection de dessous terre de l’Esprit du Bien portant la lumière, et de la défaite de l'Esprit du Mal. Presque comme Pâques moderne. C’est intéressant que les uns des principaux attributs de la table soient des bougies, un miroir et des œufs peints. Ils ont tous une signification symbolique, et cette signification est liée à l'interprétation spirituelle de ces symboles. Par exemple, la bougie est le feu intérieur de l’être humain, sa force de vie, et l'œuf symbolise la naissance de la vie spirituelle de l’être humain. Et voilà, la fête de Navruz a été célébrée encore à l'époque de la floraison de l'ancienne religion du zoroastrisme qui a précédé à la fois le christianisme et l'islam.

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Vidéo №5

"La vie n’est pas temporaire, seule l'existence est temporaire". Rigden Djappo

Tout ce monde temporaire est une illusion d'intersections de miroirs qui capte l'attention de l’être humain par le faux réalisme des ombres, leur jeu de contemplation mutuelle. Ce sont de multiples reflets de miroirs qui constituent l'essence du monde illusoire - le monde des multiples pseudo-copies. Ces miroirs, se retournant, ne font que déformer la lumière réfléchie et ne sont pas une telle lumière par leur essence. L'illusion apparaît à cause de la séduction de l’être humain par les désirs de ce monde, de son refus de pénétrer dans la réalité véritable. Les reflets existent surabondamment, ils séduisent le regard de la personne, concentrant son attention sur le mort. La nature véritable (l'inclusion de la force  d'Allate) a été comparée à une bougie allumée. Il a été mentionné que dès que la bougie allumée disparaît, tout visible disparaîtra et se transformera en rien. Une bougie est une combustion constante, les miroirs sont un reflet constant. Tout est le reflet de quelque chose, la conséquence et la cause. Qu’attire plus l'attention d'une personne dans sa vie : le jeu à miroirs de multiples reflets du monde matériel ou la source spirituelle véritable - en conséquence il deviendra une partie de cela. Seul celui qui n’est pas attaché au visible, se soucie de son âme. ("La Physique Originelle ALLATRA", allatra-science.org).  

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T: C'est ainsi que cela se passe dans l'histoire... Les nouveautés constantes d'un passé bien oublié, quand une religion remplace une autre, mais en même temps prétend d’être unique.

IM: Encore une fois, est-ce bien ou mauvais? D'un côté, on peut dire que c'est mauvais, mais d'un autre côté, si on regarde - et qu’y a-t-il de mauvais ? Une religion a été remplacée par une autre. L’être humain a le droit de choisir qui servir et comment se comporter. Et encore une fois, qui le faisait? Les gens. À travers quoi? A travers leur conscience. Pour quoi faire? Afin de populariser leur foi. C’est-à-dire, à partir de bons motifs ils utilisaient certains outils de la tridimensionnalité pour atteindre un objectif défini.

Mais est-ce bien ou mauvais, c'est à chacun de juger. Par exemple, honnêtement, je n’y vois rien de mauvais. D'une part, ils semblent avoir substitué des religions qui étaient établies, par leurs propres religions, mais ce sont juste des organisations. Si on fait un parallèle avec n'importe quelle organisation... Prenons une organisation qui fabrique des vêtements de sport: ses signes partout, sa vulgarisation, la publicité de ses vêtements. S'il y a une quelconque personne célèbre ou reconnaissable sur un certain territoire, il suffit de l'habiller dans sa forme sportive, et les gens commencent à imiter. C'est naturel, encore une fois nous revenons aux primates, à la façon dont la conscience fonctionne.

Ce n’est que l'instrument de la conscience qui a été utilisé. Mais par qui a-t-il été utilisé? Par des gens qui se sont d'abord souciés pour que leur organisation prospère et s’agrandisse, tout comme, par exemple, une organisation qui vend ou fabrique des vêtements de sport. Eh bien, que peut-on vouloir des gens? Est-ce bien, mauvais? C’est bien pour l’organisation, alors que pour les personnes qui recevaient ces connaissances? Mais s'ils recevaient ces connaissances et qu’ils ne les utilisaient pas, et comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas de mauvaises religions, toutes les religions sont bonnes. Dans toute religion, comme dans toute organisation, il y a de mauvaises personnes qui servent le directement opposé, ne correspondant pas à leur religion, ne correspondant pas aux Enseignements qui sont dits dans cette religion. Mais encore une fois, ils ne sont que des esclaves du système, ils ne sont que des esclaves de satan, que faire? Les gens sont des gens.

T: Oui, malheureusement, nous vivons dans une société de consommation, où le chemin spirituel naturel de chaque personne est limité au mieux au cadre d’une telle ou telle religion locale. Et les religions sont également conclues dans le cadre d'une organisation particulière et, par conséquent, leur popularisation dans une telle société, dans une société de consommation, se fait non pas à travers la perception spirituelle par les sentiments des gens, mais à travers des images, par des désirs de la conscience. Eh bien, c’est pourquoi, jusqu'à présent qu’un tel phénomène comme l'inculturation est intrinsèque...

IM: Or, si on regarde plus en profondeur, qu'est-ce que l'inculturation? Eh bien, si on enlève tout... Ce n’est qu’une manœuvre publicitaire. C'est le développement évolutif naturel de telle ou telle organisation.

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VIDEO №6

La vidéo sur l'inculturation du christianisme dans le monde. Elle montre des icônes du monde entier avec des images de la Vierge Marie, Archange Gabriel, Jésus Christ, des saints chrétiens qui ont des traits du visage coïncidant avec les particularités phénotypiques extérieures des différents peuples. Sont présentées des exemples d'art plastiques chrétien en Afrique du Nord, en Asie, en Amérique du Nord et dans d'autres parties du monde. Il est mentionné que dans le monde il y a plus de 700 images différentes de Marie. Sont présentées des parties du texte de la Bible dans le dialecte chinois de hakka, en arabe, en hindi et d'autres.

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T: Igor Mikhaïlovitch, je sais par mon expérience qu'une telle question pourrait se poser, parce qu'à une certaine époque l'information sur l'inculturation est apparue pour moi, honnêtement, comme un choc. Parce que tu t’es aperçu soudainement en toi-même, que ta conscience considérait immuablement, par exemple, que Jésus ou Marie comme des siens, ressemblant à ton peuple, qu'ils sont exactement comme tu as vu dans l'enfance sur des icônes. C'est-à-dire que tu y croyais, cela te convenait, et tu t’es limité par cela. Donc, on peut dire qu'à cause de ta propre paresse et de ton orgueil, tu n'es pas allé plus loin que cela dans ta recherche spirituelle. Et c'est pourquoi les stéréotypes de la conscience se sont effondrés. Et la conscience a immédiatement commencé à chercher quelqu'un à blâmer pour ceci à l'extérieur. Mais, Dieu merci, il y avait un travail sur soi, et il y avait certaines compréhensions par les sentiments, et grâce à cela tu as réalisé que l'ennemi était précisément à l’intérieur de toi, que la conscience te limitait, que c'était justement elle qui te faisait croire aux images et non pas chercher l'essence spirituelle, c'est ce qui a été dit dans l'Enseignement de cette religion.

Mais à cette époque-là il y restait encore une question. Quand j'ai appris pour la première fois qu’il ne s’agit pas des images, alors j'ai été confronté à une telle pensée stéréotypée de la conscience, soi-disant: «Comment ça se fait? C'est Jésus lui-même! C'est Marie elle-même! Comment pourrai-je les chasser de moi-même dans les prières, c'est aberrant ».

IM: Quand une personne fait une quelconque pratique, et lorsqu’une l'image d'un saint vient à lui, il vient dans une image tridimensionnelle, alors ne te laisse pas distraire. Et ici beaucoup de saints ont parlé de cela, même si Jésus ou Marie apparaissent devant toi – alors chasse cette image. Ne les chasse pas, mais chasse l'image. Pourquoi? Parce que la conscience présente tout en image. Cela signifie que l'essence de cette image est la distraction. Cela signifie que la personne n'est pas dans un état spirituel, mais seulement dans un état de conscience modifié. Et cette image tridimensionnelle n'est rien de plus qu'une illusion, même si elle dit des choses justes. Mais le sous-texte sera obligatoirement au détriment de la personne, et non au bénéfice. Et quand une personne est dans la pratique spirituelle, elle perçoit les mêmes représentants du Monde Spirituel, elle les ressent, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de forme tridimensionnelle précise.

J: C'est-à-dire, elle ressent déjà ici, et donc ne voit pas.

IM: Elle ressent.

J: Elle ne redirige plus son attention...

IM: Bien sûr.

J: Puisqu’on ne dit pas aux gens, par exemple, que la Mère de Dieu (Богородица en russe, en grecque Θεοτόκος, en grecque Θεός — «Dieu» + τόκος — «naissance») est l'Esprit. Qu'est-ce qu’en réalité la Mère de Dieu - Богородица ? Parce que si le concept de l’"Esprit" est perdu, alors il n'y a qu'une seule compréhension matérielle, la compréhension que c'est la "Mère", que c'est "la protection et l’attention". Et c’est là que la conscience joue un rôle très vil avec les gens, parce qu'il promeut activement les images à travers les mêmes religions comme un élément de magie. C’est-à-dire que là où les gens ont vraiment besoin d'apprendre la compréhension et le savoir-vivre par le Monde Spirituel, par le monde de Dieu, par les sentiments profonds, il en résulte une histoire complètement différente. Les gens restent coincés dans les images et ne bougent tout simplement pas au-delà de ces images, parce qu’à ce moment-là la conscience essaie de concentrer la force de l'attention de l’être humain sur cette substitution - sur la magie. C’est-à-dire, la personne, faisant appel à des images dessinées par d'autres personnes, commence à demander pour soi d’une manière consommatrice quelque chose de terrestre.

IM: Tu dis juste.

T: Quand j'ai commencé à étudier cette question, j'ai déjà vu les Connaissances du livre "Allatra" d'une nouvelle manière, j'ai compris qu’initialement au début du christianisme, il n'y avait pratiquement pas d'images, il y avait des signes et des symboles.

IM: C'est juste, et c'est pourquoi dans la religion renouvelée apportée par le Prophète Muhammad, il était clairement dit "ne créez pas d'images", et ils s'éloignaient des images. Pourquoi les icônes sont-elles interdites chez eux, les images du même Muhammad sont interdites et tout le reste? Pour que la conscience ne crée pas une image. Il est nécessaire de percevoir par les sentiments, c’est la perception par les sentiments qu’il est nécessaire d’acquérir. C’est à cela qu’enseignait Muhammad à ses disciples: percevoir le Monde Spirituel par les sentiments et les représentants du Monde Spirituel. Mais pas visuellement, non pas par la visualisation, non pas à l'aide d'hallucinations. C'est dans cela qu’est le sens.

T: Oui, car on ne reconnaît pas les images dans la décoration des reliques dans le même Islam. Les musulmans font des motifs et des dessins abstraits...

IM: Tout à fait juste.

T: ...On utilise des épithètes pour cela, les noms de Dieu ou les versets du Coran de l'écriture arabe.

IM: Juste, les Imams des Musulmans eux-mêmes disent que ceux qui pensent qu'Allah a un visage, serait-ce de la lumière, un jeune homme ou un vieillard - ils ne connaissent pas Allah Le Très-Haut, ils ne savent pas que c'est juste leur imagination et leur représentation, c’est-à-dire leur illusion qui n'existe pas dans la réalité. Et le malheur de ces gens est qu'ils ne comprennent pas l'existence sans corps, c’est pourquoi ils attribuent obstinément à Allah aussi le corps et les propriétés de l'être humain. Mais il est dit dans le Coran qu’ "Il n'y a rien de semblable à Lui" (signifiant Allah)...

J: Oui... Dieu, Il n'a pas de limite, afin qu'Il soit possible de Le présenter et de comprendre par la pensée Sa nature.

IM: Quoi que tu chercherais dans tes pensées, tu ne pourras pas trouver pour décrire Son majestueux visage, car Il n'a pas de visage, Il est si majestueux qu'il n'y a rien de semblable à Lui...

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SOUS-TITRAGE VIDÉO
 


Quoi que tu chercherais dans tes pensées,
tu ne pourras pas trouver
pour décrire Son majestueux visage,
car Il n'a pas de visage,
Il est si majestueux
qu'il n'y a rien de semblable à Lui...

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T: En principe, maintenant une explication plus vaste est donnée, sur ce que sont les images sur les icônes de la même Vierge Marie et qu'est-ce que la Mère de Dieu (Богородица en russe) en réalité, tel que l'Esprit. Mais à l’époque il y avait encore une telle question de la part de la conscience: « Et comment... les images de la Mère de Dieu viennent-elles aux gens dans le monde entier? »

IM: Pourquoi le système utilise-t-il souvent des images? En ce qui concerne le fait que pratiquement partout dans le monde les gens sont disposés religieusement, même ceux qui ne sont pas disposés religieusement, expérimentent souvent une vision des représentants du Monde Spirituel. C'est-à-dire, dans les images familières. Très souvent, ils voient la Vierge Marie comme une prompte aide, mais dans la plupart des cas, c'est précisément la création de l'antipode de Marie. C'est-à-dire, la conscience utilise l'image familière pour fixer les gens dans le matériel. Et bien, remarquez, une personne se trouvant dans un état morbide, prie, une image de la même Marie vient à elle, et elle guérit. Qu'adviendra-t-il à cette personne? Elle renforce sa foi... la foi dans la conscience, mais les doutes à l'intérieur. Et la personne ne va pas pour se développer spirituellement par elle-même, elle reste coincée précisément sur le fait qu’elle a été choisi, qu’elle est l’élue, qu’on est venu à elle, qu’on l’a sauvé. Est-ce qu’en guérissant la maladie, la personne a-t-elle été sauvée?! Une question simple. Est-ce qu’elle... ne mourra plus dorénavant? Est-elle devenue immortelle? C'est un tour de la conscience. Que naîtra-t-il en elle? Il naîtra en elle, oui - la foi, oui - la compréhension, mais aussi la peur. La peur qui ne permettra pas de passer dans le Monde Spirituel.

De quoi a-t-elle demandé? Des biens matériels, la résolution d’une certaine situation conflictuelle, l'amélioration de la vie. Qu'est-ce qu'elle a eu finalement? Une telle opportunité. Mais que se passe-t-il maintenant? La peur de la perte. Qu'est-ce qui empêche? La peur. A-t-elle l'opportunité? Oui, elle l’a. Mais la peur devant l'inconnu, mais la peur venant de qui? De la conscience, de celui qui a demandé de l'aide devant l'icône. Et c’est par cela qu’elle la verrouille.

J: L'attitude consommatrice envers le monde Spirituel. C’est-à-dire qu’elle demandera encore, si elle...

IM: Obligatoirement, elle demandera toujours. Elle ne le fera pas elle-même. Pourquoi créer quelque chose soi-même, s’il est possible de demander et de recevoir? C'est plus facile comme cela.

Mais parfois cela arrive ainsi: une personne ressent vraiment l'interférence... Une personne qui doit faire quelque chose dans la vie, quelque chose de bien, ou qu’elle est sur le seuil, disons, devant un choix, elle ressent une présence. Et elle comprend que c'est l'influence de Marie, c'est bien d’elle. Mais elle ne voit pas d'image tridimensionnelle. C'est la perception par les sentiments. C'est dans cela qu’est le sens: la perception par les sentiments, et déjà quand la magie vient. Et la magie, ça vient toujours du système. Cela ne vient pas du Monde Spirituel. Le Monde Spirituel n'a pas besoin de magie. Pourquoi interférerait-il dans ce monde?

Il existe une interférence directe, et ce sont des cas exceptionnels rares, mais le plus souvent c'est simplement, disons, un crédit de confiance, appelons-le ainsi. C’est une manifestation de la force qui aide les gens à se développer spirituellement en tant que Personnalité, quand on peut la ressentir même sur le plan physique. C'est de l’aide pour les gens. Mais beaucoup de gens utilisent ces forces pour développer en eux-mêmes des capacités métaphysiques. Encore une fois, ils tournent tout cela au détriment. Pourquoi font-ils tout cela au détriment? C’est dicté par la conscience. Ne ressent-elle pas et ne comprend-elle pas, en tant que Personnalité, que ces graines de rosée vivifiante doivent être préservés et utilisés sur le chemin à travers le désert?

T: ... Autrement dit, les multipliez.

IM: C'est vrai. C'est-à-dire qu'il faut non seulement préserver, mais aussi traverser ce chemin grâce à elles. Mais la conscience détourne immédiatement et dit: « Et si tu le mettais  ici, - la personne le met, voit l'effet. – Voilà, tu vois – tu arrives! Voilà, tu as acquis quelque chose en trois dimensions ». Et que peux-tu acquérir ici et ce qui restera avec toi? Rien. Tout est une illusion, tout est temporaire. Une énième image dans ta conscience. C’est ainsi que fonctionne la conscience.

T: C'est-à-dire elle oblige, comme Vous l'avez dit, à revenir et à retourner à la Source...

IM: ...de la vouloir, cette Source. Et la personne tend vers cette Source, sans la devenir elle-même, mais y aspire, pour prendre là encore et l'utiliser à nouveau pour la tridimensionnalité.

J: Viens pour des forces supplémentaires.

IM: Tout à fait juste, l'accumulation des forces, pas plus. Ceci est donné dans les cas extrêmes, quand cela est nécessaire pour l’aide des gens, mais pas plus. Pourquoi ces outils sont rarement utilisés et en réalité, cela est rarement donné? Parce que les gens utilisent souvent cela pour la tridimensionnalité en premier lieu, et non pour la croissance spirituelle. Eh bien parfois, c’est utilisé simplement comme confirmation, ou comme on l’appelait un «sceau». C’est-à-dire, le «sceau de la force», c’est ce qui se manifeste...

SOUS-TITRAGE VIDÉO

De l'inéluctablement mort vers l'éternellement vivant.

 

 

 

  
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